Il s’agit d’une question récurrente lorsqu’il est question de poker : « quelle est la place de la chance ? ». Parmi les nombreuses études menées sur le sujet, force est de constater que la chance ne joue qu’un rôle infime dans les parties de poker. Autrement, les joueurs professionnels de poker changeraient immédiatement de métier. Mike Caro et Arthur Reber, deux experts dans ce domaine apportent des explications concernant ces résultats.
Mike Caro : « il ne faut pas confondre science et superstition »
Selon Mike Caro, les joueurs de poker confondent souvent superstition et science. Pour illustrer son propos, il prend l’exemple de la place porte-malheur. Il s’agit d’une superstition répandue dans le monde du poker. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir des joueurs changer de place au cours d’une compétition pour trouver le « bon siège ».
Selon Mike Caro, la place au poker n’est qu’un élément du mobilier. En revanche, le positionnement des joueurs par rapport à leurs adversaires peut influencer le déroulement d’une partie. Il explique que pour prendre un avantage certain pendant la partie, il suffit d’avoir un maximum d’adversaires passifs à sa droite. Ainsi, il devient possible d’adapter sa stratégie en fonction du déroulement de la partie puisque le joueur joue après ses adversaires.
Bref, pour Mike Caro, il faut avant tout comprendre les facteurs dits « aléatoires » afin d’en tirer profit et réduire l’influence du hasard.
Arthur Reber : « il faut apprendre à utiliser ses cartes le plus efficacement possible »
Pour Arthur Reber, la chance représente 90 % au cours de la première session de jeu. Cependant, cette part baisse de 15 % au cours des années. Pour lui, les compétences finissent par triompher sur la chance.